Ses Forges

16/08/2021

Autrefois la vallée de la Nièvre depuis Lurcy le Bourg jusqu’à Nevers était occupée par de nombreuses usines à fabriquer le fer.

Poiseux seul comptait sur son territoire 8 forges et Hauts Fourneaux. Ils resteront en activité pendant les deux premiers tiers de XIXe siècle. La petite forge de la Belouze exploitée par le famille BERTHIER de Bizy. Celle de poissons par Julie Françoise Le ROY de PRUNEVAUX veuve de Louis (dit Socrate) DAMOURS.

Les hauts fourneaux et les forges de la Belouze et de Chaillant, la petite forge et la grosse forge de Poiseux par Monsieur ANDRAS et exploitée par la famille VALOIS.

Outre les ouvriers attachés aux usines il y avait les mineurs employés à extraire des entrailles de la terre le minerai de fer devant être converti en fonte dans le creuset des hauts fourneaux.

Les bûcherons étaient occupés à couper les bois nécessaires à la fabrication du charbon de bois destiné à alimenter les feux des hauts fourneaux et des forges.

La grosse forge de POISEUX restera la dernière debout, ses feux s’éteignirent vers 1876, elle a été convertie en moulin à blé. En 1722, le banquier MASSON, directeur des finances du Duc de Lorraine et fournisseur attitré de la marine royale achète les forges à Guérigny pour la fabrication des ancres. Il en confie la direction à son associé Pierre BABAUD de la CHAUSSADE. L’arsenal de la marine de Guérigny fermera en 1971.